Adapté d’une étude nationale sur l’évangélisation réalisée par Mary Ellen Knapka (Carol Stream, Ill., CTi, juin 1995) 32-36.
Les résultats d’une enquête nationale sur l’évangélisation ont révélé des différences importantes dans l’attitude et le comportement des pasteurs et des membres des églises selon que celles-ci sont en phase de croissance ou de déclin.
Dans les églises en croissance :
• Le pasteur fait de l’évangélisation une priorité. Les pasteurs des églises en croissance sont plus enclins à considérer l’évangélisation comme une de leurs trois priorités que dans les églises qui stagnent ou déclinent (42% contre 29%).
• Les pasteurs sont personnellement impliqués dans l’évangélisation et plus attentifs aux programmes d’évangélisation. Les pasteurs d’églises en croissance ont contribué deux fois plus à conduire une âme à Christ dans le dernier mois que dans celles qui stagnent ou déclinent (46% contre 30%).
• Le prédicateur prêche plus souvent sur le salut. Selon les participants, il y a plus de prédications sur le thème du salut dans les églises en croissance (65% contre 51%).
• Les efforts d’évangélisation sont davantage une priorité et mieux organisés. Les membres des églises en croissance sont deux foisplus nombreux à considérer que l’organisation des efforts d’évangélisation récents de leur église était excellente (30% contre 15%).
• Les croyants se considèrent comme étant eux-mêmes partie prenante de l’équipe d’évangélisation. Dans les églises en croissance, ils ne sont généralement pas d’accord avec l’idée selon laquelle : « Le pasteur est le principal responsable de l’évangélisation » (83% contre 72%). Ils ont aussi davantage tendance à considérer que toute l’église fait partie de l’équipe d’évangélisation.
Dans les églises qui stagnent ou déclinent :
• Les pasteurs sont moins en contact avec les non-croyants. Les pasteurs des églises qui ne grandissent pas ne se frottent pas aux incroyants dans la vie de tous les jours (13% contre 6%).
• Les pasteurs considèrent que les chrétiens ne les soutiennent pas. Les pasteurs d’églises qui ne grandissent pas sont deux fois plus nombreux à considérer que les chrétiens montrent peu d’intérêt pour les programmes d’évangélisation (37% contre 17%).
• Les pasteurs et les chrétiens se sentent coupables, ou tout au moins faibles dans ce domaine. Les pasteurs d’églises qui ne grandissent pas sont plus nombreux à être d’accord pour dire : « Je me sens coupable de ne pas amener quelqu’un à Christ plus régulièrement » (47% contre 33%).
Article publié dans le journal Ressources spirituelles n.16, Automne 2008.
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