Ying Kai est un missionnaire évangélique
sino-américain qui accepta l’appel d’annoncer l’Évangile aux milliards de
personnes en Asie qui ne connaissent pas le Christ. Sachant qu’il ne pouvait
pas se servir des approches traditionnelles d’évangélisation pour rejoindre
tant de monde, il mit au point la méthode T4T. Celle-ci vise à faire de chaque
croyant un évangélisateur capable d’engendrer des disciples qui en engendrent
d’autres[1]. Depuis sa création, et en l’espace de 10 ans,
elle amena la création de 150 000 petits groupes de nouveaux convertis (églises
de maison) et le baptême de 1.7 million de personnes[2].
Cette méthode commence par une série de
rencontres, étendue sur une période d’environ 9 à 18 mois. Elle débute en
formant des chrétiens à témoigner de leur foi et de leur conversion auprès des
non-croyants. Les non-croyants, qui accueillent Jésus comme leur Sauveur et
Seigneur (2Pi 3:18) sont à leur tour instruits par l’évangélisateur pour 1)
témoigner eux-mêmes de leur foi (ou de leur conversion) dans leur milieu de
vie; 2) annoncer la Bonne Nouvelle et; 3) former eux-mêmes les personnes qu’ils
auront gagnées au Christ afin qu’elles deviennent à leur tour des formateurs de formateurs[3]. Cette méthode est conçue pour se transmettre
de génération en génération, de nouveaux convertis en nouveaux convertis, de
petits groupes en petits groupes.
Selon Steve Smith, l’auteur du livre T4T: A
Discipleship Re-Revolution (Une Re-Révolution pour la formation des
disciples), il s’agit d’un retour à la formation des disciples dans les
premiers temps de l’Église. Ce processus d’évangélisation déclenche la
multiplication des nouveaux groupes de convertis qui deviennent à leur tour des
facteurs de multiplication.
La méthode T4T fait appel à l’obéissance des
croyants vis-à-vis de la Parole de Dieu. Les croyants sont d’abord invités à
dire « oui » à l’appel de devenir des pêcheurs d’hommes et les personnes
évangélisées sont ensuite appelées à dire des « oui » successifs : « oui » pour
accueillir Jésus comme Sauveur et Seigneur (l’acte de foi), « oui » au baptême,
« oui » à l’évangélisation des non-croyants, « oui » à la formation de petits
groupes de convertis avec les personnes évangélisées et « oui » à la formation
des membres des nouveaux groupes afin qu’ils reproduisent eux-mêmes ce
processus de multiplication[4].
L'idée de base est que tout chrétien est appelé à suivre Jésus et agir comme lui… Jésus
ayant accompli la volonté de Dieu en appelant et en formant des disciples
appelés eux-mêmes à en former d’autres[5] (Mat 28:19-20).
Dans la méthode T4T, la personne évangélisée
est tout de suite interpelée à devenir missionnaire en témoignant de sa
conversion (ou de sa foi) aux personnes qu’elle connaît et en démarrant un
nouveau groupe avec les personnes évangélisées. Il les formera ensuite à faire
ce qu’il fait lui-même : évangéliser, rassembler et diriger un petit groupe,
former à évangéliser, à rassembler et à diriger un petit groupe.
Les réponses à 3 questions servent de base à la
formation des nouveaux convertis[6] : « Pourquoi? Qui? Comment? »
Pourquoi
? : Pourquoi évangéliser ?
Il est dit aux nouveaux convertis que chaque
croyant est fondamentalement appelé à être membre d’une église ET à transmettre la foi qu’il a reçue.
Qui ? : Qui évangéliser ?
En petit groupe[7], les nouveaux convertis sont invités à faire
la liste des personnes de leur « oikos » (les membres de leur famille, leurs
amis, leurs voisins, leurs collègues de travail, les personnes qu’ils côtoient
régulièrement et les personnes sur qui ils ont une certaine influence). Une
fois la liste composée, ils prient afin de savoir vers qui aller en premier :
cinq noms de la liste sont alors retenus. Les membres prient à nouveau pour ces
cinq personnes afin que le Père céleste les attire à Jésus, afin que l’Esprit
les « travaille » (Jn 16:8-9) et afin qu’ils puissent donner leur témoignage et
annoncer la Bonne Nouvelle avec assurance. Notons qu’il ne s’agit pas de
limiter le témoignage et l’annonce aux cinq personnes de la liste.
Comment
? : Comment donner son témoignage et annoncer la
Bonne Nouvelle?
La troisième étape est d’aider les membres du
groupe à formuler leur témoignage et à annoncer la Bonne Nouvelle. Ceci se fait
en deux temps : mettre à la fois son témoignage et l’annonce du kérygme par
écrit, et s’exercer à les partager.
Un témoignage peut être soit celui de sa
conversion : 1) ma vie avant de connaître Jésus; 2) comment j’ai connu Jésus;
3) ma vie depuis que j’ai connu Jésus, soit celui de l’intervention de Dieu
dans sa vie pour résoudre un problème particulier : 1) le problème; 2) comment Dieu
a changé le problème; 3.) ma victoire sur le problème (libération de
l’alcoolisme, de la colère, de la rancune, etc.).
Au niveau du kérygme, il existe différentes
façons de présenter la Bonne Nouvelle. Il s’agit d’en choisir une qui soit le
plus adaptée à son contexte et avec laquelle on est à l’aise afin qu’elle mène
la personne évangélisée à faire un acte de foi (accueillir Jésus comme Sauveur
et Seigneur).
Après s’être exercé à donner leur témoignage et
à annoncer la Bonne Nouvelle, les membres prient pour le besoin des uns et des
autres (Luc 10:9). Ils sont ensuite envoyés pour évangéliser dans leur oïkos,
former leur propre groupe[8] et se servir des leçons qu’ils ont reçues avec
les personnes qu’elles ont rassemblées.
Cette formation, à partir des trois questions
(Pourquoi ? Qui ? Comment ?) est la première d’une série qui se donne dans un
petit groupe[9]. Les rencontres qui suivent ont lieu toutes
les deux semaines ou aux deux semaines. Elles contiennent en général 7 parties[10] :
- Le soin pastoral
- La louange
- Le suivi
- La projection de la vision
- L’étude biblique
- La pratique
- Les
objectifs et la prière
Les quatre parties les plus importantes, celles
qui ne sont pas à enlever sont : le suivi, la vision, la pratique, les
objectifs et la prière[11]. Lorsque les rencontres sont animées selon ces
différentes parties, il n’y a pas de carence de nouveaux évangélisateurs qui
formeront des groupes avec des nouveaux convertis et dont les membres formeront
à leur tour leurs propres groupes en vue d’une multiplication continue.
Une série de 6 à 10 rencontres suivent la
première formation. Elle contient des leçons sur les fondements de la vie
chrétienne : l’assurance du salut, la vie de prière, le baptême, la Parole de
Dieu, la confession des péchés, l’Église, l’appel à la sainteté, etc.[12].
Dans la partie du soin pastoral, la personne
qui a constitué le groupe demande simplement aux membres comment ils vont et
elle se met à leur écoute. Dans la partie de la louange, les participants
glorifient Dieu et font des prières d’action de grâce. Dans la partie du suivi,
il est demandé aux membres comment ils ont mis en pratique la leçon précédente
et ce qu’ils ont fait pour évangéliser. Dans la partie de l’étude biblique, les
membres sont nourris et guidés par la Parole de Dieu sur un sujet donné. Dans
la partie pratique, les membres s’exercent à transmettre la leçon qu’ils
viennent d’apprendre et se fixent des objectifs : Quelles personnes
évangéliser? Qui former ? Enfin avant de se quitter, les membres prient 1) les
uns pour les autres et 2) pour demander à Dieu de leur inspirer qui former et
qui évangéliser.
À chaque rencontre, les membres sont donc
formés afin de communiquer ce qu’ils ont reçu aux membres de leur propre
groupe. Il y a toujours un temps de pratique durant lequel ils s’exercent à
donner la leçon qu’ils viennent de recevoir. Conséquemment, les leçons doivent
être particulièrement simples et transmissibles. Après la première série de
leçons, la formation a une visée a plus long terme : l’approfondissement da la
foi.
Le but ultime de ceux qui en arrivent à former
des nouveaux groupes de convertis est celui de former des formateurs. Les membres des nouveaux groupes seront
appelés non seulement à témoigner, non seulement à créer leurs propres groupes,
ni même de former les personnes de leurs groupes à témoigner et à constituer
d’autres groupes; pour que des petites communautés de croyants se multiplient,
pour que naisse un mouvement d’implantation d’Églises de maison, le formateur
doit se rappeler que son but est de former
des formateurs et de concentrer ses énergies sur les personnes de son
groupe qui répondront le mieux à cet appel (en moyenne 20% des membres
deviennent des formateurs de formateurs) [13].
Steve Smith encourage les formateurs à libérer
le plus de temps possible dans leur semaine afin de former le plus de groupes
possible. Une formation dure deux heures. En libérant 2 heures pas semaine, il
est possible d’animer au moins deux groupes aux quinze jours. Plus les
formateurs formeront de groupes, plus une croissance de type exponentielle aura
la chance de se réaliser.
La méthode d’évangélisation T4T est donc
différente de la méthode utilisée traditionnellement dans les petits groupes[14]. Dans les cellules d’évangélisation (ou les
petits groupes d’évangélisation) classiques, les membres amènent les personnes
évangélisées dans leur propre groupe jusqu’à ce que le groupe soit assez grand
pour se diviser (ou multiplier) en deux. Le principe est de croître puis
de se multiplier.
Avec la méthode T4T, la croissance du groupe
d’origine n’est pas recherchée avant de se multiplier. Les membres des groupes
T4T n’amènent pas les personnes évangélisées dans leur propre groupe. Plutôt,
ils forment un nouveau groupe avec les personnes qu’ils évangélisent. Là, celles-ci
sont formées pour répéter le processus d’évangélisation et de création de
nouveaux groupes (les membres sont formés pour évangéliser, rassembler et
former un nouveau groupe dans lequel les membres sont formés à évangéliser,
rassembler et former un nouveau groupe, etc.). Le processus se reproduit
indéfiniment permettant une croissance exponentielle. Avec le temps, les
groupes formés peuvent devenir de véritables Églises de type paroissial alors
que d’autres restent des petits groupes reliés à une Église existante.
Dans la méthode T4T, chaque nouveau croyant est
donc vu comme un groupe potentiel. Si tous les nouveaux convertis ne démarrent
pas un nouveau groupe, tous sont formés et encouragés à le faire. Ceux qui
démarrent des groupes projettent continuellement la vision que Dieu peut faire
naître une réaction en chaîne de croissance à travers chaque membre. Le but
pour un évangélisateur est d’en arriver à engendrer plus de quatre générations
successives de formateurs et de groupes (ou d’églises de maison)[15]. Pour y arriver, il lui est en général
nécessaire de rester avec son groupe de 9 à 18 mois[16].
La multiplication de petits groupes (ou
d’églises de maison) commence donc par une 1ère étape : la
projection d’une vision mobilise un plus grand nombre de chrétiens possible à
s’engager dans l’évangélisation et la croissance de l’Église. Durant une 2e
étape, les chrétiens mobilisés sont aidés à repérer les personnes qu’ils
peuvent évangéliser. La 3e étape est celle de l’évangélisation
(l’annonce missionnaire) proprement dite. La 4e étape est celle où
les membres sont instruits pour former des nouveaux groupes. Enfin, la 5e
et dernière étape est celle où les membres sont instruits pour former les
personnes de leurs propres groupes à reproduire le processus de multiplication.
Toutefois, la projection de la vision n‘est pas un évènement ponctuel qui ne se
produirait qu’au début du processus. Comme nous l’avons vu dans les différentes
parties qui composent une rencontre, il est aussi nécessaire de projeter une
vision spécifique durant chaque formation afin d’aider les membres à franchir
les différentes étapes du processus[17].
Aussi, ce serait une erreur de voir la méthode
T4T comme une simple série de leçons. Cette méthode est beaucoup plus qu’une
formation intellectuelle, elle vise à ce qu’un nouveau converti, ou une
personne déjà croyante, soit rendue capable, dans un très court laps de temps,
de témoigner de sa foi et de démarrer de nouveaux groupes dont les membres
seront formés pour reproduire le même schéma processus de multiplication. La
méthode T4T est un outil presque idéal pour engendrer
et former de nouveaux disciples formateurs qui engendreront et formeront de
nouveaux disciples formateurs….qui engendreront et formeront de nouveaux
disciples formateur...etc.[18] C’est par ce processus
de formation, à travers les 7 étapes habituelles d’une rencontre, qu’une
réaction en chaîne de conversions et de croissance peut se produire.
Lorsqu’ils se trouvent dans un contexte
culturel particulier, il est conseillé aux évangélisateurs/formateurs de faire
certaines adaptations. Mais cela doit être fait sans en éliminer les principes
fondamentaux de la méthode.
Un des éléments à ne pas changer, selon Steve
Smith, est le déroulement des rencontres. Il doit sans faute contenir au moins
quatre des sept parties d’une rencontre habituelle : le suivi, la vision, la
pratique, les buts et la prière. La
vision de former des formateurs qui forment des formateurs doit aussi
demeurer ainsi que celle de concevoir l’appel de tout chrétien comme étant
celui de suivre Jésus et de devenir des pêcheurs d’hommes. Les leçons ont à
rester simples et transmissibles et le parcours être conçu pour aider les
membres à passer d’une étape de cheminement (ou de croissance) à une autre[19]. Enfin, le processus de formation doit être
centré sur la Parole de Dieu, efficace et reproductible par les nouveaux
convertis.
S’il est nécessaire d’avoir des leçons
facilement transmissibles, ce sont aussi les visons pour chaque formation (4e
partie de la formation) qu’il est important de rendre simples et transférables
ainsi qu’une façon efficace et adaptée au contexte de présenter la bonne
nouvelle du salut. Cette présentation doit amener ceux qui l’entendent à
accueillir Jésus comme Sauveur et Seigneur (faire un acte de foi).
Un autre élément incontournable dans la méthode
: les questions de suivi lors des rencontres (3e partie de la
formation). Il devrait y en avoir pour chaque niveau d’engagement : Les
évangélisateurs : « À qui avez-vous témoigné? Ont-ils fait un acte de foi?
». Les initiateurs : « Avez-vous
commencé à les former dans le même processus? ». Les formateurs : «
Est-ce que les personnes évangélisées évangélisent? ». Les formateurs de
formateurs : « Est-ce les personnes évangélisées forment les personnes
qu’elles ont elle-même évangélisées? ».
Enfin, selon les auteurs, la méthode T4T peut
être efficace dans n’importe quel contexte culturel même s’il faut parfois
compter sur un temps d’adaptation. Steve Smith invite les lecteurs, et ceux qui
entendent parler de la méthode T4T, à relever le défi de la croissance et en
répondant aux questions suivantes : Durant les trois prochains mois, combien
prévoyez-vous former de personnes à la méthode T4T? Et à combien de personnes
allez-vous donner votre témoignage? Devenez, dit-il, une personne qui ne se
contente pas d’écouter mais qui en arrive à mettre en pratique ce qu’il entend.
Dieu a un cœur pour sauver l’humanité et il veut travailler par vous
pour arriver à ses fins[20].
Auteur: Pierre-Alain Giffard
Les informations qui
ont servi à écrire cet article sont tirées du livre de Steve Smith et de Ying
Kai: T4T: A
Discipleship Re-Revolution (WIGTake Resources, LLC. Kindle Edition 2011) et du site internet « Church Planting Mouvements :
Best Practices from Across the Globe » (http://www.churchplantingmovements.com/).
[1] Cf. Smith, Steve; Kai Ying (2011-09-21). T4T: A Discipleship
Re-Revolution (Kindle Location 436). WIGTake Resources, LLC. Kindle Edition.
[2] En 2001, lorsqu’il commença son apostolat avec
cette nouvelle méthode, 20 groupes de maison (églises de maison) virent le jour
en deux mois; dans les six prochains mois, 327 groupes furent formés et 4 mille
personnes furent baptisées. En 2002, 908 groupes de maison furent créés et il y
eut 12 000 baptêmes. 2003 vit la création de 3 535 nouveaux groupes et les
baptêmes de plus de 53 430 personnes. En 2004, la méthode engendra 9 320
nouveaux groupes et 104 542 personnes se firent baptiser. En 2005, la méthode
permit de former 9 307 nouveaux groupes de maison et 90 648 personnes se firent
baptiser. Les année qui suivent furent remarquable: 2006 - 121,859 baptêmes et
12,548 églises de maison; 2007 - 153,625 baptêmes et 15,193 églises de maison;
2008- 204,055 baptêmes et 18,194églises
de maison; 2009 210,951 baptêmes et 19,921 églises de maison; 2010 313,598 baptêmes et 28,602 églises de maison;
2011 279,231 baptêmes et 24,005 églises
de maison; Les 9 premiers mois de 2012 - 206,204 baptêmes et 18,368 églises de
maison; TOTAL 1,738,143 baptêmes et 158,993 églises de maison.
[3] En anglais : “Trainers for Trainers”.
[4] Cf. Steve Smith et Ying Kai, op.
cit., Kindle Location 1053-1054.
[5] Cf. Ibid.,
Kindle Location 1290-1292.
[6] Le nouveau converti est une personne qui vient
tout juste de faire un acte de foi pour accueillir Jésus comme son Sauveur et
Seigneur (2Pi 3 :18) après avoir entendu le témoignage et l’annonce du kérygme
par un chrétien.
[7] Un petit groupe peut contenir seulement deux
ou trois personnes.
[8] Il arrive parfois que les membres amènent les
nouveaux convertis dans leur propre groupe, mais ils sont alors invités et
accompagnés pour commencer, dans les semaines qui suivent, un nouveau groupe
avec ces nouveaux croyants.
[9] La formation peut se donner aussi comme un
cours particulier s’il n’y a que deux personnes dans un groupe.
[10] Pour des détails sur chacune des parties, voir
le livre de Steve Smith et Ying Kai,T4T:
A Discipleship Re-Revolution. WIGTake Resources, LLC. Kindle Edition, 2011.
[11] La première, deuxième, troisième et quatrième
partie forment le premier tiers de la rencontre et durent en tout 40 minutes.
La cinquième partie constitue le deuxième tiers et dure aussi 40 minutes. La
sixième et septième partie forme le troisième tiers de la rencontre et dure de
même 40 minutes. Steve Smith explique que dans le premier tiers (pastoral) le
groupe regarde en arrière, dans le deuxième tiers (la leçon), il regarde en
haut et dans troisième tiers (la pratique), il regarde en avant.
[12] Il est a noté que dans les pays de mission qui
utilisent la méthode T4T les nouveaux convertis se font e n général baptiser
seulement quelques jours, quelques semaines ou quelques mois après leur premier
acte de foi. Il y a donc des baptêmes qui ont lieu lors des formations. Cela ne
va pas sans rappeler la pratique baptismale des premiers temps de l’Église
relatée dans les Actes des Apôtres (Actes 2:41; 8:6-13; 8:36-38; 9:18-19;
10:47-48).
[13] Il est à noter que les personnes qui
deviennent des formateurs de formateurs
ne sont en général pas celles que nous soupçonnons. Les chrétiens de longue
date sont souvent moins efficaces que des nouveaux convertis. Ceci s’explique
parce les chrétiens de longue date connaissent moins de personnes éloignées de
Dieu et qu’ils sont occupés dans d’autres tâches d’Église. Et puisque seulement
un petit pourcentage des personnes évangélisées devient des formateurs, il est
important de viser à former le plus de personnes possible afin de trouver le plus
de formateurs possible.
[14] Cf. Steve Smith et Ying Kai, op.
cit., 2307-2313.
[15] Cf. Ibid., Kindle Location
2572-2573.
[16] Cf. Ibid., Kindle Location
2578-2579.
[17] Cf. Ibid., Kindle Location 2922.
[18] Cf. Ibid., Kindle Location
1302-1303.
[19] C’est-à-dire de l’accueil de Jésus comme
Sauveur et Seigneur (l’acte de foi), à l’évangélisation de l’oïkos, à
l’enseignement des leçons reçues, à la formation d’un nouveau groupe, et à la
formation de nouveaux évangélisateurs pour qu’ils puissent reproduire le même
processus.
[20] Cf. Steve Smith et Ying Kai, op.
cit., Kindle Location 4646.
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